La guerre du pavot

 
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Brillante et déterminée à fuir le mariage arrangé que souhaitent pour elle ses parents adoptifs, la jeune Rin étudie pour intégrer l’académie militaire de Sinegard, là où sont formées les élites de l’Empire de Nikara. Admise avec bourse et mention, Rin se heurte toutefois aux différences de milieux et aux attentes démesurées de certains élèves et professeurs à son égard. Du moins jusqu’à ce que sa particularité se révèle et que la guerre éclate. Rejoignant alors les rangs de la Cike, Rin doit utiliser son accès particulier aux Dieux pour sauver la mise… ou tout perdre ?

Roman d’apprentissage et de guerre entre réalisme et fantasy qui laisse une large place aux scènes de batailles, le premier tome de La guerre du pavot vise un public avancé et avisé, la violence y étant très présente.

L’avis de Sophie

Tout d’abord, il faut dire qu’on n’est pas ici dans de la « romantasy ». Je le précise, parce qu’avec son visuel et son battage médiatique sur Tiktok, on pourrait croire que la Guerre du pavot s’apparente à Fourth Wing. Ce n’est pas le cas. Dans La guerre du pavot, aucune romance « enemies to lovers », aucune scène marquante de sexualité. Mais oui, des personnages complexes qui se dévoilent par couches successives, un entrainement terrifiant, un conflit ravageur, des pouvoirs étranges et dangereux, le tout dans un cadre qui rappelle la guerre sino-japonaise et une ambiance philosophique.

Je ne savais pas trop dans quoi j’embarquais au début de ma lecture (fortement recommandée par Marianne du Renard Perché) et je me suis tout d’abord prise d’affection pour Rin, héroïne malmenée par ses parents adoptifs qui cherchent à la marier (la vendre) à un vieil homme. Tous les efforts faits pour étudier en peu de temps ce que d’autres ont mis des années à apprendre, toute la première partie à l’Académie fait penser à un récit d’apprentissage et oui, je comprenais alors les liens avec d’autres romans connus du genre même si nulle part ici il est question de magie. J’ai aussi vraiment apprécié l’écriture de R. F. Ruang, hyper habile dans ses descriptions, sa mise en place de l’univers, sa façon de donner de la personnalité à ses personnages juste en quelques répliques. Et puis, on comprend que Rin est liée au monde des esprits, des dieux. Que ceux-ci peuvent à la fois sauver et détruire, surtout alors que la guerre éclate au plus près. Quand l’Impératrice lance ses provinces à l’assaut, les scènes de bataille commencent… ainsi que les choix militaires. Et là, ce n’est plus pour la jeunesse du tout, tant pour les scènes de violence, les décisions mortelles (on en parle, des horreurs de la guerre ?) que pour les émotions auxquelles Rin fait face. C’est du costaud, sachez-le. Et ça marque.  

Livre lu via Lirtuel !

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 31 juillet 2025.

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La guerre du pavot
Rebecca F. Kuang
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