Nos destins infinis

Ça se passe toujours vers ses quatorze ans. Tout à coup, peu importe le corps dans lequel elle est, l’année où elle vit, Evelyn se rappelle ses dernières vies et commence à guetter le retour d’Arden. Qui viendra la tuer, inexorablement, pour mourir avec elle, avant leurs 18 ans, même s’il est son âme sœur. Il y a des siècles que ça dure, cet amour impossible, ces morts inévitables, sans qu’elle puisse se souvenir du pourquoi. Du point de départ. Mais cette fois-ci, en 2022, au pays de Galles, Evelyn n’a pas l’intention de laisser Arden gagner. Parce qu’elle a une sœur à sauver et que ça, ça vaut tous les sacrifices du monde.

Romance fantastique aux accents historiques, Nos destins infinis propose une plongée dans les racines de l’amour et du désir, mais aussi de l’humanité, tout simplement. Pour un lectorat avancé !

L’avis de Sophie

Oh que je n’étais pas convaincue au départ par cette histoire. Alors que la prémisse a vraiment suscité ma curiosité, le début plus lent, qui installe le cadre alors que Evelyn est Brandwell et parle des difficultés que traverse sa famille, m’a semblé assez lourd. La construction de l’intrigue, qui alterne les chapitres « présents » avec des réminiscences des vies passées, complexifie aussi la lecture et fait en sorte qu’on s’attache moins rapidement à cette héroïne, voire qu’on démissionne un peu si on a été attiré·es par l’accroche de la couverture : « Ils se sont aimés dans chacune de leurs vies. Ils se sont tués dans chacune d’elles. »

Pourtant, ça vaut la peine de persister. En effet, chacune des couches du passé recèle des informations à ce qui se produit en 2022 et l’arrivée d’Arden dans cette réalité signifie le début des réelles émotions (mais si vous espérez des scènes sexus intenses, passez votre chemin !). Il y a cet amour/haine qu’on comprendra peu à peu, puis le désir immense d’Evelyn de sauver Gracie qui donne un degré supplémentaire à l’ambiance dramatique. Oui, ça demande une certaine persévérance au début, mais la deuxième partie accélère l’ensemble et la finale en vaut la peine, promis !  

Merci à Robert Laffont pour le service de presse !